my.dream

La où personne ne m'attends...

Vendredi 14 juin 2013 à 22:45



C'est quoi ce truc qui nous arrive. C'est quoi cette chose qui se passe sans se passer, qui m'empêche de dormir, qui me fait prendre ma solitude que j'aime tant en pleine gueule. C'est pas un jeu. Je joue pas, et je sais que toi non plus. Je pourrais te sauter dessus, t'arracher tes fringues. Quand je caresse ta peau, je pourrais approcher un peu plus mes lèvres, et te dévorer, sans m'arrêter. Que tu me prennes, que tu me possèdes. Je voudrais ne plus te laisser partir, que tu ne lui reviennes jamais. Regarde comme je vibre. Tu l'a sentie cette nuit la? Quand tu as posé ta main sur moi, qu'elle a fini dans le gouffre de ma poitrine. Tu l'as sentie? La vie? Quand ta tête s'est reposée au creux de mon ventre, comme si.. Quand tout mon corps pesait sur ton dos pour tenter de le soulager, tu l'as senti, mon souffle remonter le long de ta colonne, caresser le creux de ton cou et finir dans tes cheveux. Vibrant. Brûlant. Insupportable.

Dis moi de partir, à bas le silence.
Cri, déchire moi, à bas l'inaction.
Brûle chaque parcelle de ma peau, à bas la frustration. 


Quand Fiction se mêle à réalité..




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"Offre-moi dès ce soir 
Ta peau brune et tes lèvres mauves
Tes seins, tes reins, tes cheveux noirs
Et qu’on se noie dans les nuits fauves

En échange de tout ça
Je t’offre ce dont je dispose
Mon corps, mon âme, prends tout, tout de suite
Et qu’on se noie dans les nuits fauves

Et tant pis si on nous prend pour des demeurés
Bien sûr qu’on sait qu’ici c’est pas Hollywood
Sauf qu’aux dernières nouvelles
Le fantasme c’est encore gratuit

Y a que comme ça qu’on peut rêver de caresses au réveil 
Et de regards qui veulent dire : « T’inquiètes plus, t’inquiètes plus »
De coups de poings dans le cœur 
De 40e qui rugissent dans nos poumons, à faire sauter les côtes
De torrents dans nos veines
D’une épaule pour pleurer sans honte
Et d’une oreille pour tout dire
Tout dire, toujours, quoiqu’il arrive
De serments argentés prononcés face au rayon vert :
« Est-ce que tu veux m’épouser ? Vivre et mourir à mes côtés ? »

On rêve de réapprendre à respirer
Que la médiocrité qui nous accable
Aille se faire enfler au Pakistan
On attend désespérément celui ou celle
Qui apaisera d’un doigt nos muscles noués
Et nos encéphales en sous-régime
On attend désespérément celui ou celle
Qui fera battre notre cœur
Plus grand

C’est pour ça qu’il faut pas que tu désespères
Perds pas espoir
Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire
Ce sera plus des mensonges
Quelque chose de grand
Qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard


Imagine-toi : t’es là, en train de te reprendre un verre au bar
Quand tout à coup tu croises un regard, qui te perfore de part en part
Imagine-toi : t’es là, ça te tombe dessus, sans crier gare
Un truc bandant, un truc dément, qui redonne la foi, un truc comme ça

« Je voudrais qu'on monte l'escalier en courant,
Que tu me fasse l'amour jusqu’à l'aube pendant deux nuits,
Que le soir au soleil couchant on se fasse des serments .
J'voudrais tellement partager tes nuits,
J'ai tant besoin de ton sourire,
J'ai tant besoin qu'on se voit dans les nuits fauves.»"

Les Nuits Fauves de Fauve


My.Dream

 

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Entre réalité et fiction

Mardi 17 juillet 2012 à 23:14



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Besoin d'air... Un peu d'air, de liberté, d'indépendance... Besoin de retrouver mes ailes, de voler librement. Je ne sais plus si j'ai vraiment été libre un jour. Et si c'était le cas, je ne sais plus quand. Mes vieux démons me hantent, me visitent dans l'obscurité. Ils me surprennent dans le silence de la nuit. Ils se saisissent de mon sommeil, parcourent mes rêves a la recherche de mes faiblesses. Ces faiblesses que tu as laissé béantes en moi. Mais je me relève chaque matin. Je me réveille, vivante. Je pense a demain, beau, joyeux. Aujourd'hui est maussade, mais le lendemain sera brillant. Je me plais a croire a l'espoir. Aujourd'hui il est dans ton retour, dans ton amour, dans notre toujours. Mais demain sera l'apogée de ma force, le couronnement de mon courage a rester digne devant les épreuves. Le lierre, symbole de ma vie. Il s'accroche, quoi qu'il arrive. On peut faire tout ce qu'on veut pour le détruire, il s'attache, survis, vis, envers et contre tout, et tous. C'est l'histoire de ma vie... Je t'aime, je m'accroche. Je t'attends. Jusqu'à demain. Car demain, je n'aurai plus besoin de toi...

My.dream

 

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Entre réalité et fiction

Lundi 16 juillet 2012 à 0:22




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Sans toi je suis perdue. J'avance dans le noir, et je trébuche sur les obstacles de la vie. Ton regard se pose encore sur moi. Parfois avec colère. Avec amour. Avec tristesse. Ou avec envie. Mais il ne regarde plus dans la même direction que moi. Je regarde seule les étoiles, je navigue sur l'océan de mes doutes, sans aucune lumière a l'horizon pour me guider. Les vagues s'ecrasent sur mon visage, ne me laissant aucun repos depuis que tu n'es plus la, tel une digue repoussant le désespoir. L'écume emplie ma gorge, mon souffle se fait difficile, et je sens que je me noie, sans toi... Ceux qui s'aiment finissent par se retrouver. Je n'y crois plus, mais je vais faire semblant. Garder l'espoir de te retrouver, pour avoir le temps de me reconstruire. Un peu de répit, un instant de repos, pour reprendre sans toi la route, grande, forte, et vivante...



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Entre réalité et fiction

Samedi 7 juillet 2012 à 18:13



Je veux te dire, à toi, en face de moi, qui a voulu me faire croire que c'était beau, que c'était pur,, tout ce que tu ressentais pour moi. A toi, qui m'a fais miroiter la lune, qui m'a fait voir la mer, qui m'a fait imaginé les étoiles. A toi qui m'a dit que demain était possible, qu'un nous pouvait exister, un jour, que tout ira mieux demain, que ce n'est jamais la fin. Toi, qui m'a fait douter de celui que j'aime, encore plus, toujours plus. Toi qui m'a forcée a prendre une décision, toi qui a cru que tu pourrais m'avoir.

Toi qui m'a fait croire que tu serais encore un peu la dans cette étape difficile. Toi qui as osé me reprocher ce qui m'arrive comme si je l'avais cherché, toi qui m'a lâchement abandonné dans la pire décision de ma vie, dans l'épreuve que j'affronte aujourd'hui.

Toi qui as osé, après tant de choses partagées, me laisser sur le bord de la route.
Me lâcher, comme si rien n'avait existé.
Toi, qui m'as montré que tu n'es qu'un menteur, et que depuis des mois tu me cache la vérité.
Sur moi,
Sur nous,
Mais surtout sur toi.

Il faut que je te le dise, tu es ce que tu désire le moins être.
Je vais le dire, te le balancer en plein face,
Comme cet affront qui me salit.

Tu n'es qu'un connard, et rien d'autre...

 
My.dream

 

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Entre réalité et fiction

Mardi 7 décembre 2010 à 0:39



Je vagabonde seule. Une rue, puis une autre, encore et encore... Les pas, au hasard, les uns après les autres. Les lumières trop fortes malgré la nuit. Les gens dans la rue. Ne pas les regarder. Ou plutôt faire comme s'ils n'étaient pas là. Rues faussement désertes. Musique entraînante, tympans qui vibrent, les pieds frappent le sol. J'avance. J'avance... Sans savoir ou je vais. Sans savoir ou cela m'emmènera. Le hasard me porte devant chez toi. La cloche résonne alors que mon coeur se brise et répend sa colère sur les pavés glacés. La tête relevée, je m'aperçois sans m'arrêter que les lumières de ton appartement sont éteintes. J'aurai tout de même continué ma route s'il en avait été autrement... J'avance. Au rythme des basses accompagnant les battements de mon muscle cardiaque fatigué. J'avance. Alors que mon entorse se réveille. J'avance. Alors que mes hanches sont désarticulées. J'avance. Alors que les heures passent. J'avance, laissant la tristesse prendre la place de la colère. Enfin.
J'ai résisté.
 
Je connais ma ville à présent.
Je n'ai plus peur...

 
My.dream

 


Publié par my.dream

Entre réalité et fiction

Samedi 5 juin 2010 à 0:41


C'est ma troisième bière à la main que je vous parle.
Même Californication m'a foutu un coup de blues,
Finissant par une réplique sur l'amour fumeuse.
J'ai les yeux qui pleurent à cause des allergies,
On pourrait confondre avec la tristesse qui coule
De mes prunelles qui se noient dans le desepoir.
Ca ferait le même effet visuellement, au final...
Je fume cigarette sur cigarette, encore et encore.
Mais le réel problème, c'est que je suis seule...
Et ils parlent de "tuer un patient" dans scrubs.
Mais qu'est ce qu'on se fait chier...
Je crois que je vais finir le pack,
Histoire de dormir avant 4 heure du mat'.
Mais non je rigole!!!

Publié par my.dream

Entre réalité et fiction

Samedi 29 mai 2010 à 0:28


Sois sage, ô ma douleur, et tiens toi plus tranquille!
[Charles Baudelaire]


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Entre réalité et fiction

Dimanche 11 avril 2010 à 22:45




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Parce que la folie se saisit de toi.
Et que ton corps peu à peu se contracte.
Serrer dans un étau, tension palpable.
La corde de l'arc, toujours plus tendue.
Les doigts qui se crispent lentement.
Ton esprit crépitant et bouillonnant.
Explosion.


 

Publié par my.dream

Entre réalité et fiction

Mardi 10 novembre 2009 à 19:00

L'inspiration revient, doucement, au fur et à mesure que cette douleur m'arrache de la réalité. Mes sens s'affolent, les idées s'emmèlent, se chevauchent, se pourfendent entre elles. Tachycardie des pensées, La nuit tant redoutée m'entoure de son manteau, les pieds s'enfoncent, encore et encore, m'éloignant toujours plus du monde rationnel. Ma colère nait, embrasant mon esprit, me rendant coupable des pires pêchés, elle envahit chacune de mes cellules, pourrit chaque parcelle de mon être à la recherche du dernier souffle. Mes frissonnements n'en finissent plus, mon corps redevient faible, sans force. Sensations sans sens, cris de peur inavoués, la lumière chaude et rassurante disparait de ma vision.
J'aurai voulu me noyer dans cet océan cristallin, caressant la douce crête des vagues, à la recherche d'un dernier élan de tendresse...

Publié par my.dream

Entre réalité et fiction

Dimanche 30 août 2009 à 17:54

Nuit noire. Des pas sur le trottoir. Un pas, puis un autre. Avançant dans l'obscurité, perdue dans la pénombre. Le bruit des cailloux craquants sous mes pieds. Un pas, puis un autre. Les étoiles, brillant, encore et toujours, parfois sous un fin voile de nuage. Romantisme de la nuit dans un petit village perdu. Petit port raisonnant du bruit des grenouilles. Chantez moi votre quantique nocturne, rythmé par vos sauts délicats dans cette haut couleur d'encre. L'herbe fraiche caressant mes orteils, je m'approche de cette eau calme et trouble. Scrutant les méandres absents de cette étendue sans volupte. Vide. La musique sans fin desfeuilles secouées délicatement par le vent appaiserait toute folie, si vous accepteriez de l'écouter, un fois seulement. Ecoutez moi respirer, regarder moi, blanche, dans ce paysage de la nuit, assise ici attendant l'inespéré et l'inespérable... Puis la lumière revient doucement, la vie reprend possession de moi, grâce à ces pas qui me ramènent chez moi. Les musiques et les rires me redonnent doucement le sourire. Tendre entracte d'une soirée festive, calme et sombre repos tranchant avec ces couleurs vives...

Publié par my.dream

Entre réalité et fiction

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