my.dream

La où personne ne m'attends...

Vendredi 29 août 2008 à 22:49

Terreurs nocturnes,
Insomnies inexpliquées...

Publié par my.dream

Vendredi 29 août 2008 à 22:39

De retour.

Je suis seule, meme si certains vont encore me repprocher de le signifier.

Mais je m'en moque.

Il est deux heures treize du matin.

J'écris. Des bétises, certes, mais j'écris.

Je suis bien assise, a l'aise sur ma chaise.

Le chili con carne est en train de chauffer.

Il fait des bruits qui me donne l'eau a la bouche alors que le four ronronne a lui donnant toute sa force et son énergie.

J'ai été la bas. Je me suis pris un fraisier, un croque noisette et un petit chocolat. Assise dans mon coin de terrasse j'ai dégusté mes patisseries. Comme une romantique qui attend un rendez vous, comme une petite fleur bleue oubliée dans le troquet, je regardais ce petit monde s'afférer, alors que la pluie commencais a tomber. Comme des larmes de tristesse d'avoir été ainsi reléguée a un simple rendez vous manqué. Je buvais une douce gorgée de chocolat chaud, en me demandant de quel gateau serait la dernière bouchée. celui a la génoise et a la creme parsemée de fraises, ou bien l'autre, avec sa mousse au caramel et au chocolat, nappé de caramel et d'éclat de noisette. Ce serat le second...

Puis, emmitoufflée dans mes vetements tout de noir, j'ai marché vers la petite confiserie, et comme une enfant, jai choisi une sucette. Comme une enfant pour un enfant. J'ai choisie la petite bleue, dans son tourbillon de camailleu elle semblait danser entre les grandes et les rondes, les rouges, les jaunes et les violettes. J'imaginais son joli visage souriant en voyant l'objet de délice. Sa gourmandise pétillante mal cachée dans son regard, cette envie de déguster lentement la sucrerie. La remettant dans son écrin de papier, jusqu'a ce que le désir lui reprenne de reposer ses levres de petit garcon sur ce petit bout de paradis, qu'on ne voit que dans les dessins animés. Je l'ai sérrée fort dans ma main, en sachant qu'a présent j'attendais ce moment que j'aime tant. Avec le petit bonhomme pas besoin de papier cadeau. Les mots que je prononce lorsque je lui offre quelque chose suffisent a provoquer chez lui l'énergie et le bonheur que provoque le geste d'offrir. Tout ca pour une simple sucette, qu'il posera a coté de ma photo sur sa table de nuit, avant d'y gouté secretement...

Marcher dans la rue, attendre la fermeture... Penser a la tortue qu'on trouvera au marché pour maman, et a cette écharpe a damier qu'on dénichera pour papa. Passer un petit coup de fil. Souhaiter bonne nuit a qui veut bien l'entendre. Partager une crepe avec notre tit bout de femme, matter la télé en faisant abstraction du rap derrière. Puis rentrer, regarder la lune, penser au passé. Et puis ce surnom qui réapparait soudainement. Sans savoir pourquoi, lancer un tendre "bonne nuit mon doux reve" a cet astre lumineux, ne sachant vraiment a qui il est envoyé. L'esprit ce mélange soudain. La lune, ce surnom. Qui m'appellait comme cela? Mon doux reve parrait tellement loin, et tellement gravé pourtant. Ces deux moment faisant presque un dans mon esprit, a cause de la lune, de ces mots, du chevauchement des sentiments. Et puis aussi, le toulousain, avec son petit "my sweet love", ma petite baleine, mon petit moustique, le tatouage, la ville rose, la lutte, la séparation. L'oublie peut etre. Et encore... Comment oublier... Mille kilometres en un week end, toutes les deux semaines, pour quelques heures passées ensemble. Mais qu'a tu foutu my dream?

Voila je suis bien installée dans mon lit. Un peu froid ce soir. Ah! Jai froid, encore une de ces expressions qui reviennent... Je voudrais continuer a écrire, encore et encore, mais vous connaissez my dream, cette face de moi qui veux tellement en dire qu'elle ne sait par ou commencer et par ou finir. Elle se perd toujours, jamais contente de ce qu'elle vous confie, jamais satisfaite de ses écris. Mais cest ainsi. Le sommeil m'appelle doucement, tendrement. Je vais m'enrouler dans les draps de la nuit et m'envoler dans ses doux reves qui jamais ne m'atteingnent. J'aimerai rever, comme j'espere rever toutes les nuits. Ce soir, enfin cette nuit, ils seraient de doux réconfort, ces putains de reves déchus et décus, pour appaiser la peine qui remonte lentement. Je n'ai pas bu ce soir. Ca n'appaise pas mon coeur. Ma tete redevient ce bordel incommensurable. Tant pis. M'enfin, la douceur des étoiles de mon refuge calmeront mes sursauts de torture... Ferme les yeux, tu vois la maison la bas? Nous y sommes presque. Endors toi mon doux reve, je t'y mene de toute ma tendresse...

Bonne nuit...

Il est trois heures et une minutes. Dormez, le temps passerat et les secondes s'égreneront, meme pendant votre inconscience...

Publié par my.dream

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