Encore un jour sans toi. Sans nouvelle, sans appel, sans un mot. Chaque jour est difficile, et chaque instant je porte cette croix. Mais certains jours sont plus durs que d'autre. Il y a trop de dates dures. Elles ne le sont pas tous les ans, ou tous les mois. Mais aujourd'hui en est un.
6 janvier.
9 février.
22 juin.
23 juillet.
27 septembre.
18 octobre.
13 novembre.
17 décembre.
21 décembre.
27 décembre.
Et les larmes ne peuvent couler. Quel soulagement cela m'aurait pourtant apporter. Catharsis de cette douleur.
Mais je n'ai jamais vraiment eu droit au soulagement. J'aime trop la douleur, cette sensation de vie qu'elle procure paradoxalement.
Je crois que le temps passe et que la douleur s'en va avec les tours de cadrant qui s'accumulent. Et soudain retour de flamme. Tu es toujours la, à me tordre le bide, à frapper l'intérieur de ma tête, à serrer mon coeur jusqu'à l'implosion.
A croire que la souffrance est mon carburant. Ainsi soit il.