my.dream

La où personne ne m'attends...

Mercredi 26 mai 2010 à 0:55



 
Il y a eu les chars. Il y a eu les amis. Il y a eu les retrouvailles. Mais pas seulement.

Il y a eu la salade de pomme de terre de mamie, les pieds nus dans l'herbe, le son des grillons la nuit, le petit crapaud sur la terrasse, les amis à la maison, les mains qui massent le meilleur pote, le sommeil dans le lit de princesse, les nouvelles rencontres, l'ennui la journée, l'odeur chaude de l'adoucissant qui sort du sèche linge à la nuit tombée, la lune éclatante dans le ciel d'encre, les lampadaires éteints à onze heures, l'herbe dans le décolleté, les chatouilles qui n'en finissent plus, la main qui glisse doucement dans les cheveux, le soleil de plomb insupportable, les ampoules ou les coupures sous les pieds, le chant du coq au levé du jour, ou les cris des oies en pleine nuit, la douche brulante, fenêtre ouverte et musique à fond, les moments de folie à danser sur la terrasse, un week end de complicité entre amis, la présence de l'autre qui réchauffe, les grands bras chaleureux qui réconfortent, les confettis qui vole dans la ville, la folie sur les trottoirs, les musiques et les danses, les fanfares et les costumes, le parc des marronniers, ou encore de la mairie, les drapeaux, les banderoles, les ballons, l'hélium, la voix bizarre, les rires, les regards, l'ombre des arbres, s'allonger dans l'herbe, regarder le ciel à travers les feuilles, la tendresse retenue, encore les retrouvailles, les déclarations d'amitié aussi fortes que l'amour, et puis l'apéro, les baisers volés, les confessions entre amies, les caps ou pas cap, l'odeur du barbecue, le coeur qui se serre, les yeux qui papillonnent, les carbos de Papa, les sous entendus implicites, la provocation, la route interminable au soleil, la plage, les galets qui font mal au xpieds, les immeubles le long de la plage, rammstein, le retour plus doux et agréable, encore une nuit, des papouilles, le sentiment de ne pas s'être senti aussi bien depuis longtemps, retour à la réalité, chacun se sépare et rentre chez soi.

Je n'oublierai pas, cette émotion, ce bien être, ces déclarations, cet amour qu'on se porte, le fait de sentir le regard des gens sur soi alors qu'ils n'ont pas à regarder, ce soleil trop chaud sur ma peau, cette fête dans nos têtes, et chaque mot que j'ai prononcé pour leur dire que je les aime par dessus tout.

On peut tout vous enlever, mais pas le souvenir de ces sensations qui vous prennent au ventre, de cet instant précis ou vous êtes face à cette personne pour qui vous donneriez votre vie et à qui vous dites "mon ami, je t'aime profondément et sincèrement", de ce moment ou vous voyez dans son regard la réciprocité de ces sentiments, et ou le silence ne vous gêne pas. Cette minute, ou muet par la confidence, on vous sert tellement fort que vous vous rappelez à quel point vous êtes en vie.

Gardez ça bien au fond de vos tripes. Personne ne peut vous l'arracher...


Publié par my.dream

Elle et Moi

Par Matou le Dimanche 30 mai 2010 à 19:39
Vraiment tres beau j'aime sa ma fait retourner en enfance :)
 

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