La neige tombe, volant au rythme saccadé du vent. Elle file et cristallise mes larmes de tristesse. Le regard fuyant, allant toujours droit devant... Coulez, coulez, que ce désespoir transpire de moi encore et encore. Que mon corps se purge de cette saleté. Que mes mains ne réclament pas de sang cette nuit. Que mes cauchemars s'envolent pour quelques heures. Que le sourire implacable revienne sur mon visage, le temps de faire semblant. Que le monde pense qu'il est facile de lutter contre ce passé. Que les histoires comme ca s'oublient avec quelques flocons. Que ces longues semaines n'était remplies que d'un bonheur indicible à coucher, embrasser, boire et danser. Faite leur croire que la vie est facile. Car si je ne souris pas qui le fera? Si je ne ris pas qui rira? Si je ne vis pas. Le ferez vous a ma place?
Les larmes figées finirons par fondre et sécher. Et un jour tu n'y penseras plus...
V.