Les abysses doucement m'entourent et m'ennivrent... La solitude et la froideur du monde des profondeurs me possede, me penetre. Ici plus de contact avec la surface, ici, vie en autarcie, repos eternel, juissance perpertuelle. Le poids, la pression nous enfonce encore. Calmement le noir ca fait. L'origine de la vie s'eveille. Déja la mort approche. Les rares lumières autour de nous viennent de ces vies qui semblent éternelles. L'abyme m'enrobe, tourne autour de moi dans une valse sans fin. L'esprit se libere du corps. Je ne deviens qu'un de ces corps glissant dans l'eau, cherchant la vie. Cherchant a acomplir le devoir de chacun d'entre nous. Donner la vie. Mes abysses me serrent et me retiennent. Mes abysses me rendent ma pureté. Mes abysses me gardent au chaud dans leur froideur. Libre sous le poids, vivante dans l'invivable. Mon refuge est la profondeur, la noirceur, le poids qui m'écrase et m'étouffe. Mes bras s'écartent de mon corps, lumineux, puisque personne ne le regarde ici... Le vent sort de moi, vidant mon corps et mon esprit de son souffle, de son impureté. C'est fini. Ce monde est le mien, sensuel, doux, caressant lentement la peau par le seul mouvement de mon corps.
apprends a connaitre cette petite lumiere, elle t'attends...