Je pleure. Pourquoi? Parce que je me rends compte que j'ai oublié sa voix. C'est toujours ce que j'oublie en premier. La voix. Quand Martin est mort, c'est aussi ce que j'ai oublié en preer. Sa voix. Je me souviens de ce jour, ou je me suis rendu compte que je n'avais plus ses mots en tete, enfin que je n'en connaissait plus la sonorité... J'avais été tellement triste. Tellement. C'est quelque chose qu'on ne peut retrouver, c'est quelque chose dont on ne peux se rappeler quand on l'a oubliée. Parce que la personne est morte. Et bien la c'est pareil. Je l'ai oubliée, et je me sens vraiment pas bien. Ca commence toujours par la voix. Toujours. Je sens ce souffle sortir de moi, jours apres jours. Emmener un peu plus les restes de joie en moi. M'arracher les moments de paix pourtant si rare. Tout s'évapore. Mes reperes s'enfuient. Mais si le doux son s'en va, le reste demeurt. Je pourrais l'entendre pourtant. Mais les mots qui sont dis ne doivent pas etre réentendu Et pourtant jen ai besoin. Je me sens seule sans cette voix. J'ai tellement peur. Si vous saviez comme jai peur. Comme mes nuits sont hantées... Si vous saviez la terreur que ressens mon corps, lorsque je me sens si seule dans le noir... Sans cette voix...

- Je t'aime!!!!!!!

- moi aussi, mon coeur te suit pas à pas...

(c'est pas joli ca?)

Le téléphone collé a son oreille, elle a laissé passer les minutes. Il s'est endormi silencieusement au bout du fil. On entendait ca respiration lente et calma dans l'appareil. Les minutes se sont égrénées doucement. Les heures ont passées. Elle tourne, elle vire. Elle remet le débardeur, puis le réenleve. Trop chaud, trop froid. La crise reviens, l'angoisse profonde, cette sensation que le corps s'écrase sur lui meme, lourd tellement lourd qu'elle est paralysée. Maintenant elle ne peux plus bouger. Elle essaie d'écouter dans le téléphone, a défaut de pouvoir dire quelque chose. De toute facon ca n'aurais servir a rien. Une larme a coulée sur sa joue. Elle a déscendu son visage, tracant un chemin douloureux sur la peau. Toujours immobile, toujours cette sensation... Mais qui s'estompe petit a petit. Toujours cette angoisse, mais elle reprend lentement possession de son corps. Ses doigts recommence a bouger. Ses poumons sont un peu plus libres. Un peu... Elle essuie la larme. Elle se tourne délicatement vers les chiffres verts. Elle regarde une dernière fois l'heure. Elle attend quelques minutes, souffle un "bonne nuit" sans réponse, juste celle de son doux sommeil. Puis elle raccroche, et pose le portable. Lorsqu'elle a regardé des nombres, il était déja 2h58...

6h30, le reveil sonne enfin...

Tengo miedo de ese pobre corazon en mi cuerpo herido...

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Fiches autobiographiques, anti douleurs, tisane, somnifères, peut etre telephone...
C'est parti!!!
Bonne nuit!!

PS : maman viens de faire une echarpe, jarrive a faire 4 tours et demi,
presque 5!!!! ( Oui oui on s'en fout...)

Imaginez deux littéraires. Ne sachant pas quoi faire un lundi matin avant l'heure du repas. Ils montent tous les deux, le petit M* et la petite M D*, dans la salle vide. Il allume la télé. Et la , c'est la 5. Alors je vous emmerdes, vous qui dites que la 5 cest de la merd Le reportage était tres interessant. Non le plus drole je crois, c'est les deux ados fatigués le lundi matin, en train de se passionner soudainement sur les capacité des différents serpents pour la chasse. Et essayé de vous imaginez leur tete quand il se sont rendu compte que fasse a un serpent ils avaient qu'une chose a faire. Courir. Meme si ca servirai a rien

N'empeche, je vous laisse imaginer les deux corps fatigués l'un a coté de l'autre dans les canapé bleu en faux cuir "immonde" (comme dans la pub pour canal +) du foyer

Et imaginer deux pélos seules! Dans cette salle du foyer... Oui oui, notre lycée est tres grand...

     Elle avait décidé de passer la fin de sa vie a la maison. Sa jeunesse s'échappait doucement d'elle. Depuis des mois. Mais malgré la douleur, elle était heureuse. Malgré ce qui approchait. Heureuse car elle avait offert la vie a son bel homme, Mais surtout a son petit garcon. Ensemble ils avaient créé l'etre le plus beau, le plus doux. Le meme regard noir mais doux de son pere, ces cheveux couleur d'ébene. La douceur de sa mere, et la beauté des deux amants... Elle avait donc donné la vie sur cette terre, et cette petite vie était entre de bonnes mains. Elle pouvait partir en paix.
     Elle passa de longues journées a attendre ce jour. Mais pas comme certain l'attendent. Elle l'attendais en se disant qu'elle voudrais bien un jour de plus, mais que s'il arrivait demain, elle avait vécu et aimé et que ces anges ne l'oublieraient pas. Elle attendait ce jour. Mais pas seulement. Elle profitai de ces amours, pendant des heures. Malgré leur crainte. Elle profitait de ces moments qu'elle savait etre les derniers et qu'elle voulais beaux, a défaut d'etre heureux. Elle voulais qu'ils n'oublient pas qu'elle avait été heureuse, avec eux. Leur dire qu'elle l'était toujours. Leur dire, a sa manière, tout en tendresse et en caresses.

     Un soir elle lui demanda de dormir avec elle. Elle l'embrassa et lui glissa qu'elle voulait qu'il lui fasse l'amour. Tout doucement, comme sur la porcelaine de la poupée la plus fragile du monde, il posa ses mains sur son corps, carressa sa peau pleine de tendresse, et lui donnat son amour comme s'il ne pourrait plus jamais le faire. Leurs corps s'entremelerent. Leurs larmes coulerent. Larmes d'amour et d'envie, d'espoir et d'espérance, de tristesse et de renoncement aussi... Il s'endormit dans ses bras, la tete reposant sur sa poitrine. Elle chuchota a son oreille de sa voix si douce et calme, Je n'ai pas peur mon amour, je n'ai pas peur. Elle le regarda dormir, enfin paisible apres tous ces mois. Elle le savait. Le jour arrivait. Maintenant il le savait aussi. Mais il n'avait plus peur.
     Au petit matin, au lever du soleil, rouge et endormi, il allat chercher son fils. Doucement il glissa son petit corps contre celui de la femme qu'il aimait. Puis il les serra tous deux contre lui. Il se reveilla, entre aux, elle aussi. Elle étais encore plus pale, mais toujours belle a en mourir, comme il disait. Le petit garcon regarda sa mere, et lui demanda s'il était l'heure. Elle répondit que oui, il étais temps, mais qu'il ne devait pas avoir peur. Il se serra encore contre elle, embrassant encore sa peau de maman, toujours aussi douce. Lui aussi l'embrassa, déposant un baiser tendre et amoureux sur ses levres. Elle ferma lentement les yeux, un sourire sur les levres. Les oiseaux commencaient a chanter. Nous étions le printemps, la renaissance du monde. Elle était partie avec l'hiver, doucement, laissant revenir ces beaux jours qu'elle aimait tant...

Qu'est ce que tu fais au lycée toi?
Moi, que dalle, en fait j'écoute plus en cours, et quand on fait des devoirs je les fini au bout de 35 minutes comme aujourd'hui. Mais je dois avouer que ce joli petit devoir sur la concordance des temps avec if, les modaux ou encore le discours indirect m'a échauffé les oreilles.
Alors t'as fait quoi?
J'ai fais quoi? J'ai mis en mot une partie de l'histoire que j'imagine en ce moment. Oui oui oui... J'ai couché mes sentiments sur papiers en les modifiant pour qu'on ne les reconnaissent pas. Je trouve que c'est une jolie histoire, meme si elle est pas tres bien écrite. N'importe qui aurais pu y penser. Enfin bref vous découvrirez ca bientot, tout  a l'heure surement.

Donc tout ca pour vous annoncer, mais chers amis, lacréation d'une toute nouvelle catégorie que j'aurais pu appeler "glandage en cours" mais je crois que ca aurait été trop long, et qu'en plus ca fais pas tres tres bien...

Donc je vous présente La Catégorie (roulement de tambour)

Entre réalité et fiction

PS : elle changera peut etre de nom, elle sera peut etre supprimée, verai bien..

PPS: concentrez vous sur le mot fiction si un jour je raconte des choses inquiétante...

Le sommeil m'emporte doucement vers les profondeurs,
Celles que je me suis cachée depuis si longtemps...