Vendredi 14 mars 2008 à 20:38
Pardon. Pardon pour la crise de panique hier. Mon esprit c'est obscursi tout a coup. Je me suis enfermée mentalement, et physiquement sous cette capuche et ces grand plis de tissu noir. Je sais pas ce qui s'est passé. Et puis j'ai vu sa disparition. Je sais qu'il aurait fallu que je ne la retrouve pas. Je sais qu'au fond de toi, tu voulais pas que je la retrouve. Cette crise... Quand je me suis rendue compte que je ne l'avais plus, je me suis sentie vide. Un trou béant. Je sais, tu vas me dire que pendant que je la portais pas mais que je ne m'en rendais pas compte j'ai pas changé. Peut etre bien. Mais en fait vu comment je me suis cachée, je sais pas... Comme pour disparaitre.. Tu te souviens ce que je t'ai répondu quand tu m'as demandé pourquoi je me cachais... Je me fonds tellement bien dans le noir maintenant... Crise de folie, crise de panique... J'ai failli faire une betise... Mais tu étais la... Avec ta voix qui m'a chuchotée tout ca... Qui m'a calmée patiemment meme quand la crise a augmenté... C'était mon étoile qui était la et personne d'autre... C'était mon imie...
J'ai été dans cette salle... Cette grande salle avec le Jésus christ qui nous regarde gratter. Vous vous souvenez? J'ai appuyée sur la poignée. Ouverte. Je suis rentrée. J'ai posé mon sac. Puis je suis restée, comme ca. En train de me demander ou elle était. De peur surtout qu'elle n'y soit plus. Si quelqun l'avait ramassée. S'il avait tappée dedans en partant... Si les femmes de ménage, sans la voir, l'avaient mise a la poubelle... Je me suis avancée, entre deux allées, osant pas tourner la tete... Lentement, un pas apres l'autre. J'ai jamais autant ressentie la réalité de la théorie de Newton... Je m'enfoncais doucement dans le sol, encore et encore. Trainant mes pauvres converses par terre... Je suis passée entre les deux tables, et arrivée devant la mienne et j'ai baissé la tete. J'ai vu le petit cercle d'argent briller par terre. Oui il brillait, dans mes yeux, a travers mes larmes. Larmes de soulagement. De soumission... Larmes de desespoir, de quelques instants de répis. Larmes de celle qui retrouve son vide, son néant... Je l'ai doucement pris. Mis au creux de ma main. Je l'ai regardé, encore a travers les gouttes salées. J'ai fermé mon poing. Fort. Comme pour pas la reperdre. J'ai pas pu la passer a mon doigt avant plus de deux heures. Mais je l'ai serré tellement fort, tellement longtemps, que j'avais la trace, rouge et profonde, de son sillage sur ma peau...
J'avais besoin de la sentir. De sentir que pour une fois, c'est moi qui la tenais, c'est moi qui commendais. Oui je sais, tu vas me dire que j'ai raison, que c'est moi qui commande... Mais c'est pas la bonne personne en moi qui décide. Alors je l'ai senti, quelques heures. J'ai remis la mauvaise personne qui s'exprime parfois ici dans le reflet de l'argent... Enfermée, emprisonnée dans mon propre reflet... Et puis a me demander aussi, pourquoi elle me faisait tant mal, et qu'en meme temps elle me permettait de survivre... M'enfin. Je l'ai remise doucement, elle a repris sa place, elle a repris son role, elle a repris son trone... Elle m'a remis en place. Elle ma rattachée au néant, tout en me raccrochant a la vie...
Je sais c'est ridicule pour un bout de métal... Si seulement ce n'était qu'un bout de métal...
My Dream...