Voila pour le 300ième article, nous fetons un double anniversaire aujourd'hui. 
Bon anniversaire mon blog, tu as 6 mois aujourd'hui. Je te félicite d'avoir tenu si longtemps, d'avoir encaissé mes peines et mes plaintes ces 6 derniers mois... Et merci a tous les gens de passages qui ont aussi lu mes mots de prépubere psycho et pseudo déprimée coupée d'actrice suicidaire... Voila!! La deuzième est un peu plus vieux..; Mais n'en parlons pas ...

On peut tout obtenir dans la vie si on est pres a tout sacrifier pour l'obtenir.

Vous croyez vraiment que je suis pas prete a n'importe quel sacrifice. Alors que faut il que je sacrifie?
Je me doute fortement que ce lieu c'est plus secret en fait. Je me doute que je suis découverte. Je me doute qu'il ne me reste plus qu'a disparaitre. Il faut que jen prenne la décision. Ou sinon je détruis tout, je me coupe les veines et le mensonge est terminé. Ou alors javoue tout en me mettant plus bas que terre, et en suppliant pour la première fois. ou alors prendre ce train le traiter de menteur comme il se doit, lui foutre un claque et repartir.
Je suis dans un état ou je ne sais pas quoi faire.
Mais ou tout est impossible
et ou tout est quand meme indispensable.

CONNARD!!!!

Demain. Je sens déja demain arriver. Lentement. Demain sera tenace, demain laissera des traces.

On ne savait meme pas la raison. Je lui avait demandé pourquoi? Je ne sais meme pas le but, ni meme l'origine de ma question. Ce our la a été terriblement étrange. Nous avions trouvé. Déja le lendemain, nous pensions que ca n'était pas normal. On ne savais rien et en meme temps on savait tout.

J'ai relut notre coin de nuage. En entier. Mots apres mots. Sauf la dernière page. J'ai fait abstraction d'aujourd'hui. Je suis remontée 7 mois en arrière. Quand je ne savais pas. Quand tout se tramait et que j'étais aveugle sur tout, sauf sur sa tristesse. Et j'étais bien. Et ca ma rassurée de relire ces mots comme s'ils étaient vrais. Et je me suis endormie, comme avant devant la cam ou au telephone. paisible grace a des chimeres... Paisible grace a mon mensonge a moi meme.

Hier m'a laissé une trace. Aujourd'hui me laisse une trace. Demain en laissera tout autant...

Je suis encore avec vous pour quelques jours. J'ai trois points en moins, dont un qui provoquait une infection. Je recommence dans une semaine. Donc d'ici la, je suis a la maison... Le moral finira bien par remonter....

Papi et mamie sont partis se matin pour la provence...

Ca c'est passé tellement vite. Je me suis levée du lit, et jai commencé a danser, je suis sortie de la chambre. Sans savoir ou j'allais exactement. La batterie guidait mes pas. Possédée par le son de cette merveilleuse chanson. Et puis je me suis arretée de danser. Soudainement. D'un coup. Jai regardé le bas des escaliers. Mes pas de danse m'avaient conduite ici. Et ce désir de sauter, l'adrénaline qui monte. La douleur dans les membres. Le virage dans lequel le corps s'écrase contre le mur. Je regarde par la fenetre en face de moi. Mon corps s'éffondre sur le parquet et les larmes coulent doucement sur mes joues. J'ai peur...

J'ai tellement peur de mes cauchemars que je n'ose pas aller me coucher. J'ai tellement peur de mes crises que j'ai peur que ca me réveille en sursaut. J'ai tellement peur de la vie que je reste des aprem entières enfermée dans ma chambre a regarder le ciel bleu par la fenetre. J'ai tellement peur de tomber, que je ne suis pas leurs conseils. J'ai tellement peur de mourir que je ne peux pas affronter mes démons. J'ai tellement peur de voir la vérité que je n'ai meme pas le cran de regarder mes fantomes en face. Parfois la douleur me défonce tellement qu'il faut qu'on me dise de prendre les calments. J'ai tellement peur de leurs regards que je descends les escaliers dans le noir en ravalant mes sanglots. Il m'arrive d'avoir tellement mal que meme le silence me déchire. Il m'arrive souvent de me dire que je ne suis plus qu'un déchet. Il m'arrive d'avoir envie de lui écrire et de lui dire qu'elle n'aurait pas du, qu'elle n'avait pas le droit, que c'est trop tard pour culpabiliser ou nous dire qu'on est faible. Mais je ne peux pas. Parfois j'aimerai me liberer. Partir prendre ce putin de train écrire crier chanter embrasser faire l'amour vivre. Et tout ca sans virgule et sans pose. Plus besoin de reprendre mon souffle. Non, l'oxygene serai la, avec sa peau blanche et ses yeux sombres. Je donnerai jusqu'a ma dernière goutte de sang, juste pour poser ma main sur sa joue, et lui dire enfin "vis". Puis me retourner et partir a tout jamais... Le pourrais je seulement?

Cette chanson... Sans l'avoir écoutée elle me possede déja. Je regarde par la fenetre, il fait beau, pas un seul nuage. Et pourtant il pleut sur mes joues. Je suis fatiguée. Fatiguée de continuer. Les sensations dans ma tete et dans mon corps prennent trop de place, ne peuvent rien construire. Plus j'avance et plus je sais que ca ne sert a rien. Mais je continue. Dans 29 minutes et 35 secondes je pourrais enfin l'écouter. Voir ce qu'elle a de si spéciale. Voir si on peut vraiment l'écouter en boucle. J'ai peur, mais en meme temps jai ce dangereux besoin de le faire. Je couperai l'option pour qu'on voit ce que j'écoute. Et je l'écouterai. Un besoin, une drogue, un secret. Mon fix en cachette, il me fera tenir quelques jours de plus. Je ne m'entaillerai pas ce soir, ni demain. Parce que jai quelque chose pour faire monter ma colere, mais surtout pour l'absorber. Je me sentirai vide, enfin, et j'irai me coucher, en esperant que les larmes vont s'arreter, et que cette nuit les cauchemard m'épargneront. J'espererai que les images ne me réveillerons pas, que l'eau salées ne coulera pas de mes yeux lorsque les 6 heures sonneront.
Trahison préssentie...

Le chassé croisé. De rares minutes pour se découvrir en quelques mots. Se connaitre déja par coeur. Comme si on savait déjà tout. Cette sensation d'avoir des milliers de choses a connaitre tout en sachant tout. Imaginer l'image, se demander comment... attendre impatiemment chaque mot, déja en retard. Courir en rentrant du boulot, pour avoir une chance de se croiser. Juste un instant, un moment de répis. L'oxygene tant attendu qui arrive enfin. Rencontre inespérée. La chambre bleu et la chambre rouge. Pour essayer de former un monde résistant au couleur du temps. Trouver des moyens pour cacher. Voir l'incompréhension dans le regard des autres. Tenter d'expliquer, et puis laisser tomber parfois. Vouloir le crier partout mais devoir le garder. Pousser ses limites a l'inacceptable pour proteger son secret. Passer les étapes, avancer les dates. Inventer des solutions invraisemblable. Dire oui, non, peut etre. Laisser le temps, monte l'impatience. Et puis tout s'écroule. viens peu a peu la découverte du secret, parce qu'on protege plus. Les regards de colere. Leurs regards de colere. Leurs inquiétudes. Les rendez vous avec le médecin, parce qu'ils croient que ca va pas. La reconstruction exterieure difficile. L'interieure encore impossible.
Et puis ces mots qui résonnent encore dans ton mon etre, dans tout mon corps. Ces mots qui m'ont donné confiance, enfin...C'est terminé... A présent je suis a toi... Rien qu'a toi...

Aussitot revenu j'ai droit a la photo, avec les "cheuveux" supers longs, que soit dit en passant, javais déja vu. Je reviens et directe on me montre ca. On me dis jamais kiss et cette fois on me le mets, et oui, maintenant je peu voir les émoticônes. La pratique de la torture inconsciente doit etre l'une de ses spécialités. Rien pourtant. Mais face a la situation actuelle mentale et physique de la petite my.dream, le rapport se termine par "une envie soudaine de tapper le mur". Malheureusement, si l'acte venait a se produire, les conséquences seraient terribles, réouverture des 6 points de sutures, pas de couvertures pour les heures de travail manqués, douleurs plus que lanciantes... Alala c'est juuste une mauvaise nuit a passé. Comme la derniere et les trois d'avant. Le meme cauchemars revient encore et encore... Les nuits sont froides et difficiles... Encore une a affronter... Bientot le jour ce levera...