Oui je sais je devrais dormir. Mais j'y arrive pas. Dans le ventre ca bouge et ca bouillonne. Plein de choses qui font mal à la tête. Alors j'ai posé mes fesses sur le sol, j'ai étendu mes jambes sous la table, et j'ai appuyé sur le bouton pour le réveillé. Maintenant j'écris, je sais pas trop pour qui, je sais pas trop pour dire quoi. Juste besoin de tapper des mots sans signification. Ou avec, qui sait...
Je rentrais chez moi, sous la pluie. La nuit commencait à tombait. Non, je pense que le jour s'obscursissait. Oui c'est mieux... Les batiments et les rues ont mis leurs manteaux de gris. Et puis comme d'habitude, la pluie a cachée le mal être qui sortait de mes yeux.
J'ai pris un verre de vin rouge, je me suis mise au fond du canapé, j'ai regardé la télé, ce pauvre bonhomme se faire fourré comme un nounours avec du polystyrène. J'ai parlé a papa et maman, et avec des amis aussi. J'ai pris sur moi pour aller prendre des nouvelles, là bas, j'ai sauvé un blog de la suppression, j'ai fouillé, j'ai surfé, j'ai cherché. Quelque chose. Un repere, un soutien dans cette froide nuit d'octobre. Un indice, un signe de reconnaissance, un terrier bien caché.
Je vais aller me réfugier dans un coin de ma couette, dans un bout de tissu, chercher un peu de chaleur dans ce lit si froid. Aller, courage, maintenant j'ai mon doudou...

" Non, non dis rien c'est à moi de parler. Je t'ai manqué ? Parce que toi, tu m'as manqué ... T'es un vrai tyran tu sais. C'est tellement dur de te faire la gueule. Mais je t'en veux quand même, te fais pas d'illusion. Je voudrais qu'on parle en oubliant le jeu. Rien qu'une fois. T'aimes ma robe? J'ai hésité, je l'ai chippée à ma soeur, y'en avait une autre rouge, genre bombe thermo-nucléaire, tu vois ? je sais que c'est celle-là que j'aurais dû mettre. J'ai p'tete passé, je sais pas moi, p'tete trois heures devant mon miroir mais j'y suis arrivée tu vois je suis jolie. Et alors là j'espère que ça te plait, sinon je te colle une de ces raclées. Attends chut ! Le problème c'est que, même si tu me disais "j'adore" je te croirais pas. Julien je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. Je suis perdue. "

Jeux d'enfants

J'ai mal au ventre. Et plein de chose a raconter. J'ai juste besoin de tapper quelques conneries ici. Je ferais un article, pour vous dire ou j'en suis. En vrai. Enfin... Il y a un an. Le souvenirs d'une nuit tumultueuse. Difficile. J'étais assise sur le sol. Essayant de le convaincre. Encore et encore. Ce jour me rappelle tant de chose. "Elle pensait a tout! Elle n'as pas pu faire ca parce qu'elle pensait a tout!" Maintenant ces mots non plus de sens. C'est lui qui n'avait pas pensé a tout. Voila la vrai réponse...

Mais la je repense a ce soir. Au loup qui m'a dis que pendant quelques semaines il se serait bien remis avec moi. Et il n'y a pas si longtemps que ca...
Et puis Moustique, qui va me payer le sauna. Pourquoi? Oulala, c'est long. Parce que la dernière semaine, je me demandais s'il viendrais, et tellement stressée qu'il soit pas venu, jai mangé, mangé!!!!! Donc cest sa faute si jai pris du poids. Et la, en pleine conversation...

j'te ferais l'amour sous les cocotiers !!

Voila... Ca surprend un peu... M'enfin bon.. Voila. J'avais juste besoin de marquer quelques conneries ici, histoire de détendre un peu l'atmosphere.

Question existancielle. Ya des cocotiers a Bordeaux? A Toulouse? Arg

Elle doit aimer cette douleur, n'est ce pas? Elle lit ces mots. Ses mots. Encore et encore, allant de plus en plus loin chaque fois. Lisant de plus en plus tous ces textes qui tordent le ventre et qui bousillent le coeur. Elle ferme les yeux, imagine tendrement les doigts amoureux sur le clavier. Elle n'en veut a personne. A part peut être a elle même. Comme toujours...

Envie de vomir, le haut le coeur saisi et resserre mon estomac. L'interieur de moi déchiré je m'apprete a tout rejetter vers toi. Eloigne toi, éloigne toi. Loin, Loin de moi. Avant que je n'enfonce la lame de mes reves dans ton coeur beaucoup trop c=grand et beaucoup trop dur. Ordure vas t'en, je ne veux plus de ces pensées qui hantent ma tete et pourrissent mon esprit. Mais je ne peux m'empecher de les garder pour que mon coeur continue de battre grace a la douleur... Pour la survie.

Alors je mange de la glace enrobée de chocolat...

Fiction (sauf pour la glace ^^)

Les bras balants ils regardent. Ils ne bougent pas. Pétrifiés. Elle l'a fait. Elle a osé. Ils ne peuvent bouger. Ils regardent le liquide vital s'écouler lentement. Ils fixent le vin d'ivresse s'échapper de son corps. Leurs yeux se replissent de violence amoureuse. Ils se jeten enfin sur elle, dans une étreinte passionnée. Et puis cette lumière, il arrive enfin. Le halo de lumière la transporte, loin, sur le nuage. Les quelques gouttes de sang qu'il restait tombe sur le bois du lit. Ils ne le savent pas mais elle va enfin réssuciter, la haut. Dans son monde imaginaire, puisqu'elle n'est plus seule...

Putin de rêves de merde...

Même pas capable de regarder un putain de film. Un film inspiré d'un de mes auteurs préféré. Même pas capable de lire un livre qui me fait envie. Et que j'attendais depuis plusieurs mois impatiemment. Même pas capable de dire ce que je ressens vraiment. Même pas capable de crier tout ca parce que contrairement a ce que l'on crois je suis trop secrete, ou peut etre trop timide, ou surement trop protectrice. Pas capable de m'assumer en tant que ce que je suis de peur des réactions. Même âs capable de les renvoyer chier parce que dans ma tete ya plus important. Même plus capable d'etre moi même, parce que je ne possede plus ce qu'il faut et que je ne suis plus capable de me battre pour l'obtenir.

Completement incapable de tout, je ne suis qu'une petite fille faisant semblant dans son coin. Je le veux. Pour le meilleur et pour le pire.

Il pleut, doucement. Plus fort. Martele la terre avec violence... S'envoler dans les nuages. Comme avant. Imaginer seule la beauté des paysages amoureux. Parler du mauvais passé. De celui d'il y a tres longtemps. Ca faisait plusieurs mois, qu'elle en avait pas parler. De ca. De ce qu'elle avait compris dans les bras de son première amour. Ce qu'elle aurais préféré pas comprendre. Ce qu'il aurait été mieux de ne pas comprendre. Ca. Ce qu'elle a mis dans un coin de son esprit. Sans plus jamais y penser, sauf de temps en temps. Ca arrive. Pas souvent. Elle elle a su en faire abstraction. Faire sa vie avec ca, avec ces images. Ces sensations. Interdites. Hors la loi. Défendues. Pleurer avec la pluie de ce passé silencieux. S'en foutre, comme du reste. Comme de sa mort, comme de ce qu'un autre lui a fait, comme de ce qu'un lui a raconté, comme de ses secrets au coin de son oreille. Comme de tout, comme de son espoir vain des courir dans bordeaux sous la pluie, rigolant voyant un sourire angelique. Comme de tous les espoirs qu'elle a. Comme de ce putain de temps qui passe pas. Comme de cette putain de décision qu'il faudra prendre avant septembre. Assume? Assume pas? Bouge? Bouge pas? Prendre le train. Rever un peu, pendant ces longues heures. Puis reprendre la locomotive et se dire que oui, on savait ce qui se passerai. Prete a assumer la vérité? Prete a voir, a entendre ca, ce truc? Prete a s'assoir dans ce lieu inconnu, et attendre le garcon de salle? Prete a faire l'inconnue dans ce lui sombre, regarder quelqun s'affairer calmement, professionnellement...? A l'ombre de tout regard, et puis repartir, et mourir au fond de cette chambre? Es tu prete?

Fiction...

Je vois ces trucs dégoulinants d'amour. Beaux, enfantins, merveilleux. Les princesses qui croient encore a leurs reves de petites filles. Oh, ils sont mignons, mais j'ai été comme eux vous savez... Invincible, inconsciente, innocente aussi... J'y aies cru mois aussi, je suis pas plus conne qu'une autre (quoi que). Enfin n'empeche que ca, ca fout les boules et que je les plainds, les pauvres. Pourquoi? De 1, je sais que ca durera pas, et j'imagine leurs pauvres petits coeurs, a eux et a elles, quand se sera fini... De 2, parce que je sais depuis des années que l'amour éternel n'existe pas. J'en est trouvé un encore plus dégoulinant que les autres. Pourtant je l'ai pas lu. Non, non, j'avais pas le courage. Ro mais vous savez, j'ai su tout de suite, ce que j'aurais lu, si javais pu. Mais je demnade qu'une chose, disparaitre, alors j'ai pas lu ces mots. Mes mots, les siens. Oui parce que que ce soit elle, lui ou moi, ca aurai été les meme. Oui oui, avec cette personne, je me suis rendu compte que s'était toujours la meme chose, les meme mots... Alors pas besoin de lire pour morfler, vous croyez pas? Ro et puis a la limite, jai d'autre manière de me faire morfler, sans me dire que c'est de sa faute a luiparce que j'ai lu ses mots a lui. Je préfere me faire du mal a cause de mes pensée, et me dire que les entailles cest de ma faute. Apres tout, ca me fait disparaitre un peu plus...

Nous étions beaux, magnifiques merveilleux. Nous avions l'avenir devant nous. Nous nous étions sauvés, par nos mots et notre tendresse. Nous étions ce qui protege les gens. Nous nous nous croyions invincibles, indivisibles. Une seule et unique personne dans deux corps différents, ne demandant qu'a s'unir. Nous pensions etre complementaires, magiquement liés. Destinés. Oui nous pensions que le destin avait choisi cet instant précis pour nous unir, mentalement. Nous étions l'avenir, nous voulions refaire le monde. Nous avions créé le notrez. Un repos, la haut. Un instant serein, ensemble. Malgré tout ca. Malgré la folie du monde. On croyait a ce qu'on vivait. Sans douter le moindre instant. Tout était beaux. Meme nous. Meme nos pleurs, nos envies, nos besoins, nos sacrifices monstrueux. Mon sacrifices hideux. Chaque instant a se regarder. A passer une main dans notre coup, pour que l'autre imagine que c'était bien sa propre main sur nos nuques. A fermer les yeux, pour imaginer un nuage lointain, pour s'envoler vers le paisible silence que nous avions créé. Vers ce monde secret que seul notre esprit connaissait. S'enrouler dans les draps, serrant l'oreiller froid contre son coeur. Des attentes interminables... Des souflements pour codes. Le secret et la crainte d'etre dévoilés et découverts. L'angoisse d'un avenir l'un sans l'autre. La peur d'un futur compromis.
Et puis plus rien.
Je l'aime mon nuage.
Alors que l'attente est interminable. J'attends la bas.
Dans mon monde de solitude.
Parce qu'il est beau, et que je l'ai pas construit toute seule,
Ce monde plein d'odeur et de sensations imaginaires

Fiction? Fiction...